Pourquoi je n'ai jamais regretté d'avoir fait médecine générale

Publié le par drlettie

Je ne me rappelle pas ce que je voulais faire comme métier quand j'étais petite. Mais je me souviens que mes poupées avaient toujours de beaux pansements... Mon orientation professionnelle a suivi jusqu'à mon entrée en P1 un chemin logique, qui semble un peu lié au hasard, mais qui probablement ne doit pas l'être.

En 3ème ma conseillère d'orientation m'avait conseillé de faire du dessin. Euh, non merci.

La première S offrait plus de débouchés (peut-être pas pour le dessin, mais bon...), puis comme je suis quand même une grosse faignasse, je suis allée en terminale D. Et puis avec mon amie, nous nous étions dit que ce serait dommage de ne pas utiliser ce merveilleux bagage scientifique et donc nous nous somme retrouvées en P1.

Voilà... blablabla et me voilà en D4.

Pas encore d'examen classant national mais un concours d'internat. Je décide de le passer, pas parce qu'une spécialité m'attirait particulièrement, mais pour me "forcer" à bosser un peu parce que sinon je sais que je n'aurais pas fait grand-chose cette année là. Mes choix (parce que j'ai été classée... Pas dans les premiers, mais classée quand même) ont été Cardio puis Gynéco médicale et médecine générale.

Et je ne tenais pas trop à bouger donc ça a été médecine générale.

Pour l'internat de médecine générale, les choix de stage se font (ou se faisaient) dans l'ordre du classement au CSCT, et bien sûr par semestre. Comme par chance j'avais été bien classée au csct et que ceux qui étaient devant moi ont eu le poste qu'ils voulaient au concours de l'internat, je choisissais en premier. C'est un avantage certain !!!

J'ai donc eu les stages les plus sympas, les plus intéressants et avec les chefs les plus chouettes qui soient. Je ne me souviens pas avoir déjà été stressée en allant à l'hôpital. En résumé mon internat a été un vrai bonheur. Surtout si je comparais à ceux de mes amis qui avaient eu leur poste de spécialité. Et ben respect pour eux parce qu'eux ont vécu l'exploitation de l'hôpital les chefs méga-chiants, les horaires infernaux, les gardes à n'en plus finir...

J'ai pris une disponibilité de 6 mois quand mes collègues de promo ont fait leur dernier semestre et j'ai fait des rempla tout l'été. Mon premier remplacement, je l'ai fait dans une petite ville en périphérie de chez moi chez un médecin adorable et très paternaliste qui m'appelait assez souvent pour s'assurer que tout allait bien... Un remplacé en or (qui voulait me garder mais je raconterai ça une autre fois)

Et mon dernier stage dans un service pas forcément très intéressant mais qui n'était pas très prenant en temps et qui donc me permettait de continuer mes remplacement quelques demi-journées par semaine.

Maintenant je suis installée en collaboration (ça aussi je raconterai une autre fois) ça a des bons et des mauvais côtés.

Mais en dehors des aspects pratiques, j'adore la médecine générale...

J'adore le fait que quand quelqu'un rentre dans mon cabinet, tout peut arriver... Enfin pas tout tout, et c'est vrai qu'en ce moment, il y a surtout des rhinpharyngites et des certif de sport... Mais quand même, chaque histoire est différente, on passe en 1/4 d'heure de la gastroentérite chez un enfant, aux problèmes rencontrés par une jeune femme avec son mari, ou une mère avec son fils, d'une femme enceinte à un enfant qui a un truc dans l'oreille...

C'est varié, on ne s'ennuie jamais !!!

Voilà, c'est mon histoire.

Publié dans Présentation

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M
<br /> C'est marrant de voir comment on en arrive où on est. Jolie histoire, hâte de lire les "je vous raconterai plus tard"...<br /> Et des détails sur ces stages supers et chefs aussi!!!<br /> Bises<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> ;-)<br /> <br /> <br /> <br />